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housse ? Comme un vieux costume ? Rangée avec les vieux décors ? Il semblerait que mes couleurs soient passées, je ne colle pas avec la nouvelle image qu‟ils veulent se donner ? Je ne compte plus, mon théâtre m‟a vomie, tout devient sombre. Noir. Incompréhensible. Alors, je continue de noircir le papier. Le faible halo d‟une loupiotte n‟est plus là pour me tenir compagnie. Je m‟en fous, j‟écris quand même. Poussée par mon instinct de survie qui me dicte les mots, je m‟accroche à mon crayon. Ça va balancer… Rideau !

Un an déjà qu‟ils m‟ont foutue dehors. Évincée la Sarraille ! Un an depuis le début de mon agitation. Des feuilles ? J‟en ai encrées plus que la forêt de Compiègne ne pourrait en fournir. Quel bordel dans ces papiers. « De la structure Jocelyne ! De la rigueur bon sang ! » Oui, un peu de discipline. Il faut que j‟organise mon récit si je veux que l‟on me comprenne. Et puis, tant qu‟à balancer, autant le faire comme il faut.

J‟essaie de mettre de l‟ordre dans les souvenirs que ma tête a si mal rangés. Par où